L’Adansonia digitata est le nom latin du Baobab africain, un arbre emblématique des régions arides d’Afrique que l’on appelle parfois Arbre à palabres, en tant que lieu traditionnel de rassemblement et d’échanges, ou encore Arbre bouteille en raison de l’aspect ventru de son tronc. S’il ne fleurit et ne fructifie pas sous nos climats, le Baobab cultivé en pot conserve, bien qu’il y montre des dimensions beaucoup plus modestes, son port caractéristique et son charme insolite de plante à caudex. Il se cultive sans difficulté dans nos intérieurs, à la manière des cactus. Le baobab pourra être sorti sur la terrasse ou le balcon dès que les températures nocturnes sont suffisamment élevées, et sera rentré dans une pièce chauffée dès le mois de septembre.
L’Adansonia digitata appartient selon les classifications à la famille des Bombacacées ou des Malvacées. Il s’agit d’un grand arbre typique des savanes arborées sèches qui couvrent un vaste territoire depuis de Sahel à l’ouest de l’Afrique jusqu’au Sahel et au Transvaal sud-africain. Il constitue une source d’eau et de nourriture pour un grand nombre d’animaux auxquels il offre aussi un habitat de choix. Les populations humaines locales consomment également son feuillage, ses fruits et ses graines. Son bois, très spongieux, est en revanche inutilisable. Certains sujets peuvent atteindre l’âge vénérable de 2000 ans. Sous nos latitudes, cet arbre très frileux se cultive en pot, et il est très apprécié comme bonsaï d’intérieur.
Dans la nature, le baobab africain atteint une hauteur de 3 à 20 m, selon les conditions climatiques et édaphiques. Cultivé en bac et régulièrement taillé, il ne dépassera 2,50 m de hauteur pour 1,50 m d’envergure pour la couronne. Cet arbre développe un tronc massif, dont les tissus mous et spongieux servent de réserves d’eau durant les longues périodes de sècheresse qu’il endure. L’écorce est épaisse, légèrement brillante, de couleur brune, devenant plus grise avec le temps. Du tronc partent plusieurs grosses branches charpentières se ramifiant en branches et rameaux de plus en plus fins. L’ensemble du houppier, large et étalé, évoque un peu un chevelu racinaire. Le feuillage est caduc en période sèche, c’est-à-dire de septembre à avril dans ses contrées d’origine. Sous nos climats, il sera nécessaire de respecter cette période de repos indispensable à la santé de l’arbre, pour éviter le pourrissement des racines charnues. Longuement pédonculées, les feuilles sont simples et entières sur les jeunes sujets, mais découpées en 5 à 7 folioles sur les spécimens adultes. Leur couleur est un vert foncé. En milieu naturel, la floraison apparaît sur les baobabs âgés de 10 ans au minimum, juste avant ou au début de la saison des pluies. Elle prend la forme de curieuses fleurs suspendues par un long pédicelle sous les branches. Chacune, large de 15 cm, est composée d’une corolle blanche qui surmonte un assemblage d’étamines en forme de pompon, d’où dépasse le pistil. Elle s’ouvre la nuit et sera pollinisée par des chauves-souris appelées roussettes, attirées par un nectar abondant et son parfum aigrelet et soufré. Après pollinisation se forment les fruits, comestibles, de forme oblongue, couverts par un épais tégument. Ils renferment une pulpe riche en vitamines et en calcium, ainsi que des graines oléagineuses également comestibles.
Avec sa silhouette caractéristique, en forme d’arbre en bouteille, le Baobab africain constitue une très belle plante d’intérieur, à mettre en valeur dans un décor contemporain ou d’inspiration exotique. Les amateurs de plantes insolites et belles pourront aussi adopter des agaves, des bananiers ou encore l’oiseau de paradis Strelitzia reginae pour apporter une belle touche tropicale au décor de la terrasse ou de la véranda.

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