Le Betula papyrifera, plus communément appelé Bouleau à papier, est une espèce originaire d’Amérique du Nord à l’écorce blanche. Lorsqu’elle s’exfolie en fines lamelles, elle dévoile une nouvelle écorce brun orangé. Ce grand arbre culmine à 25 m de hauteur en moyenne, pour 12 m d’envergure. Son port est pyramidal étalé à arrondi, son feuillage précoce, vert lumineux, caduc, prend une très belle teinte dorée en automne. Très rustique, facile de culture, de croissance rapide, il se plaît en sol frais à humide et souffre en sol trop sec. En isolé ou en bosquet sur une pelouse, il sera ornemental toute l’année.
Le Bouleau à papier, aussi connu sous les noms de Bouleau à canots ou Bouleau des Indiens, est un arbre caduc originaire du Nord des Etats Unis et du Canada. Dans la nature, on le trouve dans les forêts mixtes de feuillus et de résineux : cette espèce pionnière pousse rapidement et peut facilement atteindre 30 m de hauteur, mais a besoin de beaucoup de lumière pour survivre. Il s’agit d’une des plus grandes espèces de bouleaux. Le Bouleau à papier doit son nom à la nature si fine de son écorce. Son bois léger et résistant était également très utilisé par les amérindiens pour fabriquer des canoës. Actuellement, il est cultivé pour son bois de chauffage, pour la fabrication de pâte à papier mais aussi dans une moindre mesure pour sa sève, un aliment « detox » qui connaît un regain de popularité dernièrement.
Sous nos climats, le Bouleau à papier dépassera rarement 25 m de hauteur. Il se développe rapidement, parfois à partir de troncs multiples. Avec l’âge, l’arbre acquiert une couronne large d’une douzaine de mètres, se ramifiant en plusieurs branches étalées et retombantes. Le tronc des jeunes sujets est rouge brunâtre luisant, jusqu’à un âge assez avancé. L’écorce des vieux arbres, blanc pur, est striée de lenticelles et s’exfolie en lambeaux très fins, dévoilant l’écorce neuve, plus foncée. Les feuilles triangulaires sont d’un vert mat au revers plus clair, virant au jaune d’or en automne. Le limbe est bordé de dents irrégulières. La floraison est précoce, en avril, sous forme de chatons mâles jaune brunâtre et de cônes femelles érigées et verdâtres. Cet arbre possède un système racinaire superficiel, composé de racines secondaires et de nombreuses radicelles.
Le Betula papyrifera est une plante facile de culture en tout sol frais à humide, bien drainant. Il redoute les sols secs. Son attrait principal est son écorce, mais sa silhouette d’arbre vénérable et son ombre délicate le rendent d’autant plus attrayant, là où l’espace le permet. Arbre d’alignement, il peut être planté en isolé ou par petits groupes de 3 sujets. Au centre d’un massif, il sera merveilleux simplement entouré de vivaces tapissantes comme les pulmonaires, le Trachystemon orientalis, ou un tapis d’anémones nemorosa. Il se prête à de superbes associations avec d’autres plantes remarquables en hiver comme les Cornus aux écorces multicolores ou les Hamamélis et les Sarcococca à la floraison hivernale et parfumée. Son feuillage d’automne se mariera à celui du Nyssa sylvatica en sol marécageux ou en bordure de bassin.
Les bouleaux sont des arbres à croissance rapide, admirables par leurs troncs blancs à écorce lisse s’exfoliant en lanières parcheminées blanches bronze doré, rosâtres, orangées, etc.
On apprécie cet arbre commun mais singulier pour sa silhouette légère à port souple et gracieux qui donne un côté romantique en toute saison. Planté devant une haie ou un bosquet de conifères à aiguilles vert sombre ou bleutées, ses rameaux fins, se balançant au gré du vent, laissent apprécier par transparence le fond de la scène. Le feuillage vert moyen décline en toute simplicité de jolies teintes jaune clair à dorées à l’automne, avant de chuter. L’écorce argentée de la ramure accentue l’effet de givre pendant la saison hivernale. Bref, le bouleau est un arbre qui se suffit à lui-même, sans effet ostentatoire, il nous régale de sa présence sans imposer aucune contrainte.
Explorez la variété de cette essence pour composer des scènes épurées et graphiques à caractère unique. Les bouleaux sont en effet appréciés dans les jardins contemporains où ils sont plantés serrés pour mettre en valeur la verticalité des troncs colorés dénués de branches. Placés en limite de jardin, ils constituent une barrière vivante élégante et naturelle, bien plus attractive qu’une haie taillée de conifères.
Vous pouvez aussi les cultiver sur une terrasse, dans un bac de 1 m de côté pour un côté chic !

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