Le Cedrus deodara ‘Pendula’ est une forme pleureur de cèdre de l’Himalaya. Cette variété forme un petit arbre au port compact, irrégulier avec une flèche bien retombante et des branches pendantes le long du tronc qui nécessitent un tuteurage durant leur croissance. Son feuillage persistant sous forme de jolies aiguilles fines et souples sont odorantes et débourrent vert clair avant de devenir vert foncé. Ce conifère a l’architecture originale est mis en valeur en isolé au milieu d’une pelouse ou au bord d’un passage, en lui laissant assez de place en largeur. Il s’agit d’une espèce robuste qui préfère les situations abrités, ensoleillés et les sols drainés et frais.
Le Cedrus deodara plus connu sous le nom de cèdre de l’Himalaya, appartient à la famille des pinacées. Il est originaire des forêts tempérées d’altitude (entre 1500 et 3000 m d’altitude), qui couvrent les contreforts méridionaux de l’Himalaya. Son aire de répartition va de l’Afghanistan au Tibet, en Inde, au Népal et au Pakistan. C’est une essence fine et odorante et est aussi le cèdre sacré des temples hindous. Parfois planté dans les parcs, cependant mois souvent que ses cousins le cèdre bleu de l’Atlas ou l’emblématique cèdre du Liban, ce conifère majesteux fait de ses différences des atouts. Son port conique inaltérable, plus fin, plus léger, élégant jusqu’au bout, ne s’aplatit jamais au niveau de la cime. Ses branches étagées aux extrémités légèrement pleureuses portent un feuillage en draperie d’un vert clair, à la fois doux, soyeux et lumineux. C’est une espèce qui craint les ambiances dessèchantes et qui aime les sols profonds mais pas trop secs à pas trop humides. Il s’agit d’un des cèdres les moins rustiques bien qu’il résiste aux températures jusqu’à – 15 ºC. Les gelées peuvent parfois le dégarnir. Il apprécie particulièrement les climats doux et humides, de type océanique et plus globalement, les emplacements abrités des vents et des gelées.
La variété ‘Pendula’ est un hybride horticole qui se distingue par un port pleureur, compact et un feuillage vert foncé. Il forme un petit arbre de croissance lente, atteignant en moyenne 5 m de haut pour 7 m d’envergure environ au bout de 20 à 50 ans. Sa croissance est rapide en sol profond et frais. Il développe un tronc court, couvert d’une écorce grisâtre, sombre, craquelée en grosses écailles irrégulières. Ses branches, portées presque à l’horizontale, portent des rameaux secondaires retombants. Les pousses terminales retombantes elles-aussi, lui confèrent un aspect légèrement pleureur. Ses aiguilles persistantes sont réunies en bouquets. Longues de 3 à 4 cm, elles sont souples et de couleur vert clair au débourrement avant de virer au vert foncé. Cônes femelles et mâles cohabitent sur le même individu. Ils mesurent de 7 à 12 cm de long pour 5 à 9 cm de large. Ils sont composés d’écailles fines, chacune abritant une graine prolongée par une ailette. Ces grosses graines germeront très facilement après l’hiver et le passage du froid.
Le Cedrus deodara ‘Pendula’ est une variété exceptionnelle par son port compact et pleureur, à la tête et aux rameaux retombants. Elle est particulièrement mise en valeur en isolé sur une grande pelouse ou au bord d’un bassin. Sinon intégrez le dans une grande rocaille avec d’autres conifères de couleur et de port différents et des bruyères à la floraison intensément colorée. Le cèdre sacré, de façon assez surprenante, se prête également très bien à la culture en bonzaï ou en topiaire. Nécessitant aucun entretien en particulier, la variété pleureur nécessite cependant un tuteurage pour l’éléver et le reconduire en largeur pour former un parasol.
Le genre Cedrus rassemble seulement 3 à 4 espèces que l’on nomme communément en fonction de leur lieu d’origine : cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica), de l’Himalaya (Cedrus deodara), du Liban (Cedrus libani) et de Chypre (Cedrus libani subsp. brevifolia syn.Cedrus brevifolia). Ces espèces de résineux réparties depuis le Maroc jusqu’à l’Himalaya offrent des silhouettes remarquables qui sont pyramidales puis qui évoluent, excepté chez le cèdre de l’Himalaya, vers un port tabulaire caractéristique suite au fléchissement de la flèche.
Dans la nature, le cèdre de l’Himalaya peut culminer à 75 m alors qu’il ne dépasse pas 15 à 20 m en culture, tout comme les autres cèdres atlantica et libani. Les formes à feuillage doré (Cedrus deodara ‘Aurea’, ‘Kelly Gold’) se limitent à 8-10 m de hauteur sur 3 de diamètre et les formes pleureuses (Cedrus atlantica ‘Glauca Pendula’, Cedrus deodara ‘Pendula’), entre 3 et 5 m de haut pour une extension de 10 à 15 m !
Il va sans dire que la plantation d’un cèdre demande réflexion car il serait dommage de devoir couper un spécimen aussi précieux que remarquable, après toutes les années nécessaires à son développement. Comme on l’a vu, il existe des cultivars à port étroit adaptés aux petits jardins. Songez aussi qu’il est possible de faire pratiquer une éclaircie du houppier par un grimpeur-élagueur apte à pratiquer une taille douce. Cet art de la taille évite de dénaturer la silhouette de l’arbre tout en facilitant la pénétration du vent, diminuant ainsi les risques d’arrachage de l’arbre.
Ces conifères sont peu exigeants en matière de sol et de climat. S’ils poussent plus vite en sol fertile, profond et frais, ils s’accommodent de conditions beaucoup moins favorables et de la sécheresse estivale une fois établis.

Port
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