Le Chaenomeles cathayensis est un bien séduisant cousin chinois du cognassier du Japon, trop peu connu des jardiniers. Plus grand, vigoureux, rustique et très épineux, il offre dès la fin de l’hiver une floraison aussi ravissante qu’abondante, couvrant ses rameaux nus de coupes rosées doublées de rose vif. Puis vient en octobre le temps de la récolte, abondante, faite de gros coings jaunes, odorants et comestibles, qui n’ont rien à envier aux coings de nos vergers : odorants, parfumés, ils raviront les amateurs de gelées, confitures et autres tartes aux pommes. Très accommodant quant à la nature du sol, ce cognassier trouve sa place dans une haie fleurie ou défensive, ou encore en massif arbustif.
Le Chaenomeles cathayensis est un arbuste originaire de Chine, de la famille des Rosacées. Dans la nature, on le retrouve poussant sur des pentes, en lisière de forêt et au bord des routes, à des altitudes comprises entre 900 et 2500 m. Cet arbuste de croissance assez rapide, quelque peu raide, forme un grand buisson presque aussi large que haut, dépassant 2 m en tous sens. Sa floraison, plus ou moins précoce selon le climat, s’étale de début mars à avril, durant environ 3 semaines. Les fleurs très mellifères, atteignant 3 à 4 cm de diamètre, sont composées de pétales d’un blanc lavé de rose, à revers et bordure rose framboise. Ils se chevauchent un peu, dévoilant un coeur d’étamines jaunes bien visible. Les boutons floraux sont d’un rose assez soutenu. Groupées en bouquets, les fleurs sont portées par un pédicelle très court voire absent, sur les rameaux de l’année précédente. Elles laissent place à des fruits e forme de grosse poire, mesurant jusqu’à 14 cm de long pour 8 cm de large, verts, devenant jaunes à l’automne. Ils persistent longtemps en hiver sur les rameaux nus, accentuant le charme de cet arbuste en hiver. Ces fruits, aromatiques, sont utilisés en cuisine, mais aussi dans la pharmacopée chinoise. Ils sont comestibles cuits et seront récoltés de préférence après les premières gelées. Les feuilles, caduques, se développent après les fleurs; elles sont ovales à lancéolées, longues de 5-9 cm et larges de 1,5 à 3,5 cm, d’un beau vert luisant sur leur face supérieure, plus glauques au revers. Au débourrement, les jeunes feuilles sont de couleur cuivrée.
Les cognassiers asiatiques nous apportent, tout comme les Forthysias, Abeliophyllum et les corêtes du Japon, des fleurs belles dans leur simplicité, tellement attendues après un long hiver. Ils sont à l’aise sous tous nos climats, car ils ne craignent ni le chaud, ni le froid. On peut les cultiver aussi bien en isolé qu’en massif et bien sûr dans une haie champêtre.
Le cognassier de Chine peut s’associer à des arbustes parfumés comme le chèvrefeuille d’hiver (Lonicera fragrantissima) qui le précède, les lilas blancs et seringats qui prendront le relais de sa floraison, elle-même suivie par celle des buddleias. Cet arbuste peut également entrer dans la composition d’une haie défensive, avec d’autres cognassiers du Japon, des rosiers botaniques, le prunellier, l’aubépine ou le Poncirus trifoliata par exemple. Ses branches encore nues mais garnies de boutons sont aussi l’occasion de jolis bouquets en vase haut.
Souvent confondus avec les pommiers du Japon, les Cognassiers du Japon ou Chaenomeles, sont de très beaux arbustes remarquables pour leur floraison précoce, en toute fin d’hiver sur les rameaux encore nus. Leurs fleurs délicates et éclatantes, roses, corail, rouges écarlates, orangées, il existe aussi des cognassiers du Japon blanc pur, parfois même teinté de vert, animent le jardin encore endormi par le froid et composent des tableaux hors du commun.
Cette profusion de fleurs laissent place en automne à des petits fruits semblables à des pommes ou des coings miniatures, très odorants une fois mûrs, délicieux en confitures.
Ces arbustes épineux très rustiques et résistants sont faciles à cultiver au soleil comme à la mi-ombre, dans un sol ordinaire, plutôt frais mais bien drainé à l’abri de l’humidité stagnante.
Polyvalents, ils s’utilisent aussi bien en massif qu’en isolé ou en haie défensive où leurs rameaux épineux s’avèrent redoutables, au verger, palissés contre un mur ou en pot taillés en bonsaï pour une note japonisante.
Peu encombrants, résistants à la pollution, ce sont de bons arbustes pour les jardins de ville auxquels ils apporteront une petite touche de gaieté et de graphisme.
Ces arbustes de printemps à floraison précoce si appréciés pour leur floribondité et leur silhouette insolite se plaisent dans tous les jardins naturels, dans les jardins anglais de style romantique ou plus contemporains. Graphiques, leurs branches tortueuses se révèlent très décoratives dans des compositions dépouillées de style Ikebana.
Du Chaenomeles japonica au Chaenomeles speciosa en passant par le Chaenomeles x superba, découvrez tous nos conseils pour cultiver, soigner et entretenir le cognassier du Japon.

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