Clématite Vivienne Beth Currie

La clématite ‘Vivienne Beth Currie’ (Clematis ‘Vivienne Beth Currie) produit entre mai et juin une profusion de grandes fleurs violacées (10 à 15 cm), dont le centre des pétales est marqué d’une bande rouge-pourpre. Elle est ensuite remontante en fin d’été, sur les pousses de l’année.

De développement modéré, avec une hauteur de 2 à 3 m pour un étalement de 1,20 à 1,50 m, cette obtention anglaise de 1980 séduit par sa floribondité et sa capacité à s’insérer dans les petits espaces. Cette grimpante, appartenant au genre Clematis (famille des Renonculacées) habillera admirablement un grillage peu esthétique, une treille ou une pergola, sur lesquels elle s’accrochera grâce à ses vrilles. Elle se cultive aussi très bien en bac, ce qui lui permet d’égayer un patio, un balcon ou une terrasse bien exposés.

Comme la plupart des clématites à grandes fleurs, ‘Vivienne Beth Currie’ aime avoir le pied à l’ombre (par exemple derrière un petit arbuste, ou sous une tuile) et la tête au soleil. Rustique, elle apprécie un sol frais et riche. En terrain insuffisamment drainé, elle peut toutefois se montrer sensible à la maladie du flétrissement, qui se distingue par un dépérissement brutal des feuilles et des tiges. Il faut alors supprimer les parties atteintes au ras du sol, et améliorer le drainage. On recommande fréquemment de planter la motte des clématites à l’horizontale et d’enterrer les tiges sur quelques centimètres, afin d’augmenter le nombre de rejets qui partent de la souche.

Elle fait partie des clématites qui fleurissent au printemps sur les tiges de l’année précédente, puis à nouveau en fin d’été sur les pousses de l’année. On taillera donc en général, en hiver, une tige sur deux à quelques dizaines de centimètres du sol, au-dessus d’une paire de bourgeons.

On pourra l’associer avec d’autres clématites aux tons accordés, comme Clematis ‘Général Sikorski’ ou ‘Piilu’, des rosiers grimpants mais aussi la faire grimper dans des arbustes pour compléter leur floraison, comme par exemple les Hibiscus syriacus, qui fleurissent dans des tons semblables lors de sa pause estivale, ou les forsythias, défleuris depuis longtemps lorsqu’elle prend le relais.