La Grevillea johnsonii est un très bel arbuste australien de croissance rapide, persistant, florifère, bien adapté aux sols pauvres et secs mais hélas peu rustique. Il porte de longues et fines feuilles évoquant des aiguilles de pin d’un vert sombre et fleurit longtemps, de la fin de l’hiver jusqu’à la fin du printemps. Les inflorescences sont des grappes terminales, dressées, composées de curieuses fleurs rose vif lavées de crème, enroulées sur elles-mêmes comme des coquilles d’escargots et ornées de longues étamines. C’est un excellent arbuste de massif ou de haie pour un jardin côtier. Il se cultive également très bien en pots, à remiser en climat moins favorable.
La Grevillea johnsonii est un arbuste de la famille des protéacée baptisée ainsi en l’honneur du Dr. Lawrence Johnson, ancien directeur du jardin botanique de Sydney. Il est originaire de Nouvelle Galles du Sud, une région montagneuse située au sud-est de l’Australie. Comme beaucoup de Grevillea, il s’agit d’une espèce pionnière dans son environnement naturel : elle supporte les sols secs assez pauvres mais non calcaires, et exige le plein soleil pour fleurir. De croissance rapide, atteignant sa taille adulte en 3-4 ans, la plante culmine en moyenne à 3 m, pour une envergure de 2 m. Cet arbuste développe un tronc unique, court, surmonté d’une couronne dense et buissonnante. Le feuillage est composé de feuilles linéaires, très minces, longues de 20-25cm, divisées en nombreux lobes étroits. La floraison, nectarifère, est à son apogée entre avril et juin. Les fleurs sont de taille modeste, mais elles sont rassemblées en grand nombre en inflorescences dont la forme est qualifiée d’arachnéenne. Ces dernières, sans pétales, sont composées d’un style pétaloïde enroulé sur lui-même, de couleur crème à rose, et de longues étamines pourpres. Le système racinaire de cette plante est très touffu en surface, ce qui traduit une adaptation aux sols pauvres en nutriments et à la sécheresse estivale.
La Grevillea johnsonii, comme beaucoup d’autres plantes, n’est pas difficile à cultiver dès lors que les conditions sont requises. Cet arbuste demande peu d’entretien et supportera une taille légère qui lui permettra de rester bien dense. Il s’installera de préférence dans les jardins côtiers épargnés par les fortes gelées, en sol léger, filtrant, plutôt acide. Particulièrement adapté au climat méditerranéen, il fera bonne figure en isolé, sur les grands talus ou au dernier plan des massifs en jardin sec, mais toujours en situation dégagée, en plein soleil. Dans un jardin exotique, on pourra l’associer aux protées, Agave, Vipérine des Canaries, Euphorbia mellifera, céanothes persistants, Melianthus major, des palmiers ou encore des Leptospermum. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée.
Les Grevillea sont des arbustes ou des petits arbres d’ornement persistants d’origine australienne. Ils possèdent une floraison très exotique sous forme de grappes ou de corymbes de fleurs en filaments bouclés qui s’étend de la fin d’hiver à l’automne avec généralement une phase de pic printanière. La coloration des fleurs offre une gamme de tons rouge, rose, jaune, orangé ou même blanc. Le plus connu est le Grevillea juniperina ou grévilléa à feuilles de genévrier, caractérisé par des feuilles étroites en forme d’aiguilles et des fleurs arachnéennes rouge vif.
Les grévilléas présentent une grande diversité en terme de taille et de port, allant de l’arbuste prostré de 15 cm de hauteur (Grevillea lanigera Mount Tamboritha) au petit arbre dépassant 10 m dans son habitat mais souvent limité à 2 m de hauteur en culture. Leur feuillage prend une allure tantôt de frondes de fougères, tantôt d’aiguilles de pins plus ou moins épaisses. Leur longue floraison, abondante et singulière, se compose de petites fleurs sans pétales à pistils saillants, réunies en inflorescences terminales qui prendront selon le cas une disposition en araignée, en ombelle, une forme globuleuse, cylindrique ou de « brosse à dents ».

Le Grevillea, comme beaucoup d’autres plantes australes, n’est pas difficile à cultiver dès lors que les conditions sont requises. Ces cousins des Protea sont des plantes semi-rustiques de sols pauvres, filtrants, non calcaires et plutôt secs, qui se plaisent en pleine terre en climat doux et se cultivent facilement en pot partout ailleurs. Le plus rustique d’entre-eux est sans doute le Grevillea rosmarinifolia, capable de supporter de courtes gelées de l’ordre de -15°C en sol très drainé.
Cet arbuste australien demande peu d’entretien et supporte bien une taille légère qui lui permet de rester bien dense. Installez-le sans hésitation dans les jardins côtiers épargnés par les fortes gelées où il composera selon les variétés des haies bien occultantes et fleuries durant une très longue période ou un superbe coussin sur un talus ou dans la rocaille pour les espèces et variétés les plus basses. C’est une bonne plante de jardin sec, qui exige une situation dégagée, en plein soleil. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée.

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