Le Grevillea juniperina, également appelé Grévillée à feuilles de genévrier, est un très bel arbuste persistant d’origine australienne, qui séduira les amateurs de plantes exotiques et rustiques et les propriétaires de jardins secs en manque d’inspiration. Il est capable de fleurir tout l’hiver, jusqu’au printemps en climat doux, ses grappes de fleurs rouge vif seront merveilleusement mises en valeur par sa végétation très touffue d’un vert éclatant. Dans nos régions plus fraîche, le spectacle de sa floraison flamboyante aura lieu du printemps à l’été. C’est un excellent arbuste de massif ou de haie pour un jardin côtier. Il se cultive également très bien en pots, à remiser en climat moins favorable.
Le Grevillea juniperina est un arbuste de la famille des protéacées endémique de l’est de la Nouvelle-Galles du Sud et du sud-est du Queensland en Australie, où il croît souvent sur des sols argilo-limoneux. Son nom d’espèce, juniperina, fait référence à ses petites feuilles en aiguilles, piquantes comme celles du conifère éponyme. Beaucoup de Grevillea sont des espèces pionnières dans leur environnement naturel: elles supportent les sols secs assez pauvres mais non calcaires, et exigent le plein soleil pour fleurir. Cette espèce robuste a donné naissance à de nombreux cultivars. De croissance assez rapide, atteignant sa taille adulte en 3-4 ans, cet arbuste au port arrondi occupera en moyenne 2 m en tous sens. Il développe de fins rameaux ascendants, enchevêtrés, formant une masse dense et broussailleuse. Ses petites feuilles étroites et pointues ne dépassent pas 1.5 à 3cm de longueur pour 1mm de largeur. La floraison a lieu de décembre à avril, sans interruption, dans le sud, ou de mars à juin en climat océanique plus frais. Les fleurs de couleur rouge très vif, sans pétales, sont composées de styles pétaloïdes enroulés sur eux-mêmes et de longues étamines recourbées. Elles sont regroupées en têtes pendantes de 5cm, dont la forme évoque un peu celle d’une araignée. Le système racinaire de cette plante est très touffu en surface, ce qui se traduit par une adaptation aux sols pauvres en nutriments et à la sécheresse estivale.
Le Grevillea juniperina, comme beaucoup d’autres plantes, n’est pas difficile à cultiver dès lors que les conditions sont requises. Cet arbuste demande peu d’entretien et supporte bien un taille légère qui lui permettra de rester bien dense. Il s’installera de préférence dans les jardins côtiers épargnés par les fortes gelées, en sol léger, filtrant, plutôt acide. Particulièrement adapté au climat océanique, il composera des haies bien occultantes et fleuries durant une très longue période. Il y fera également bonne figure en isolé, sur les grands talus ou au dernier plan des massifs en jardin sec, mais toujours en situation dégagée, en plein soleil. Dans un jardin exotique ou méditerranéen, on pourra l’associer aux protées, Agave, Vipérine des Canaries ou de Madere, Euphorbia mellifera, céanothes persistants, Melianthus major, des palmiers ou encore des Callistemon et des Leptospermum. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée.
Les Grevillea sont des arbustes ou des petits arbres d’ornement persistants d’origine australienne. Ils possèdent une floraison très exotique sous forme de grappes ou de corymbes de fleurs en filaments bouclés qui s’étend de la fin d’hiver à l’automne avec généralement une phase de pic printanière. La coloration des fleurs offre une gamme de tons rouge, rose, jaune, orangé ou même blanc. Le plus connu est le Grevillea juniperina ou grévilléa à feuilles de genévrier, caractérisé par des feuilles étroites en forme d’aiguilles et des fleurs arachnéennes rouge vif.
Les grévilléas présentent une grande diversité en terme de taille et de port, allant de l’arbuste prostré de 15 cm de hauteur (Grevillea lanigera Mount Tamboritha) au petit arbre dépassant 10 m dans son habitat mais souvent limité à 2 m de hauteur en culture. Leur feuillage prend une allure tantôt de frondes de fougères, tantôt d’aiguilles de pins plus ou moins épaisses. Leur longue floraison, abondante et singulière, se compose de petites fleurs sans pétales à pistils saillants, réunies en inflorescences terminales qui prendront selon le cas une disposition en araignée, en ombelle, une forme globuleuse, cylindrique ou de « brosse à dents ».

Le Grevillea, comme beaucoup d’autres plantes australes, n’est pas difficile à cultiver dès lors que les conditions sont requises. Ces cousins des Protea sont des plantes semi-rustiques de sols pauvres, filtrants, non calcaires et plutôt secs, qui se plaisent en pleine terre en climat doux et se cultivent facilement en pot partout ailleurs. Le plus rustique d’entre-eux est sans doute le Grevillea rosmarinifolia, capable de supporter de courtes gelées de l’ordre de -15°C en sol très drainé.
Cet arbuste australien demande peu d’entretien et supporte bien une taille légère qui lui permet de rester bien dense. Installez-le sans hésitation dans les jardins côtiers épargnés par les fortes gelées où il composera selon les variétés des haies bien occultantes et fleuries durant une très longue période ou un superbe coussin sur un talus ou dans la rocaille pour les espèces et variétés les plus basses. C’est une bonne plante de jardin sec, qui exige une situation dégagée, en plein soleil. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée.

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