Le Grevillea New Blood est un beau descendant de la Grévillée à feuilles de genévrier, intéressant pour son port étalé et bas et son interminable floraison d’un rouge-rose vif. Cet arbuste persistant d’origine australienne séduira les amateurs de plantes exotiques et rustiques et les propriétaires de jardins secs en manque d’inspiration. Il est capable de fleurir tout l’hiver, jusqu’au printemps en climat doux, ses grappes de fleurs rutilantes seront merveilleusement mises en valeur par sa végétation d’un vert éclatant. Dans nos régions plus fraîches, le spectacle de sa floraison aura lieu du printemps à l’été. Superbe en couvre-sol dans une grande rocaille sèche et ensoleillée, il se cultive également très bien en pots sur la terrasse, à remiser en climat moins favorable.
Le Grevillea New Blood, obtenu en Australie en 2009, est issu de la variété hybride ‘Goldfever’, caractérisée par un port prostré et une interminable floraison jaune pâle. Il possède les gènes du Grevillea juniperina et du G. rhyolitica. Tous ces arbustes appartiennent à la famille des Protéacées et sont originaires de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland en Australie. Beaucoup de Grevillea sont des espèces pionnières dans leur environnement naturel: elles supportent les sols secs mais non ou peu calcaires, surtout pauvres en phosphates, et exigent le plein soleil pour fleurir.
De croissance assez rapide, atteignant sa taille adulte en 3-4 ans, ‘New Blood’ montre un port touffu et prostré. Il atteindra en moyenne 30-35 cm de hauteur pour 1.25 m d’étalement. L’arbuste développe de fins rameaux horizontaux, enchevêtrés, formant une masse dense et broussailleuse. Ses petites feuilles étroites et pointues ne dépassent pas 3cm de longueur pour 5 mm de largeur. Dans le sud, la floraison a lieu de novembre à juin, sans interruption tant qu’il ne gèle pas ou peu, ou de mars à septembre en climat océanique plus frais et plus humide. Les fleurs de couleur rose-rouge vif, sans pétales, sont composées de styles pétaloïdes enroulés sur eux-mêmes et de longues étamines recourbées. Elles sont regroupées en têtes pendantes de 5cm, dont la forme évoque un peu celle d’une araignée. Le système racinaire de cette plante est très touffu en surface, ce qui se traduit par une adaptation aux sols pauvres en nutriments et à la sécheresse estivale.
Le Grevillea New Blood n’est pas difficile à cultiver dès lors que les conditions sont requises. Cet arbuste demande peu d’entretien et supporte bien une taille légère qui lui permettra de rester bien dense. Il s’installera de préférence dans les jardins côtiers épargnés par les fortes gelées, en sol léger, filtrant, plutôt acide. Particulièrement adapté aux climats méditerranéen et océaniques ensoleillés, il composera un beau couvre-sol très fleuri durant une très longue période. Il fera également bonne figure en isolé, sur les grands talus ou au premier plan des massifs en jardin sec, mais toujours en situation dégagée, en plein soleil. Dans un jardin exotique, on pourra l’associer aux protées (Protea repens), céanothe prostré, Vipérine des Canaries ou de Madère, dans une belle scène bleue, rose et rouge. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée.
Les Grevillea sont des arbustes ou des petits arbres d’ornement persistants d’origine australienne. Ils possèdent une floraison très exotique sous forme de grappes ou de corymbes de fleurs en filaments bouclés qui s’étend de la fin d’hiver à l’automne avec généralement une phase de pic printanière. La coloration des fleurs offre une gamme de tons rouge, rose, jaune, orangé ou même blanc. Le plus connu est le Grevillea juniperina ou grévilléa à feuilles de genévrier, caractérisé par des feuilles étroites en forme d’aiguilles et des fleurs arachnéennes rouge vif.
Les grévilléas présentent une grande diversité en terme de taille et de port, allant de l’arbuste prostré de 15 cm de hauteur (Grevillea lanigera Mount Tamboritha) au petit arbre dépassant 10 m dans son habitat mais souvent limité à 2 m de hauteur en culture. Leur feuillage prend une allure tantôt de frondes de fougères, tantôt d’aiguilles de pins plus ou moins épaisses. Leur longue floraison, abondante et singulière, se compose de petites fleurs sans pétales à pistils saillants, réunies en inflorescences terminales qui prendront selon le cas une disposition en araignée, en ombelle, une forme globuleuse, cylindrique ou de « brosse à dents ».

Le Grevillea, comme beaucoup d’autres plantes australes, n’est pas difficile à cultiver dès lors que les conditions sont requises. Ces cousins des Protea sont des plantes semi-rustiques de sols pauvres, filtrants, non calcaires et plutôt secs, qui se plaisent en pleine terre en climat doux et se cultivent facilement en pot partout ailleurs. Le plus rustique d’entre-eux est sans doute le Grevillea rosmarinifolia, capable de supporter de courtes gelées de l’ordre de -15°C en sol très drainé.
Cet arbuste australien demande peu d’entretien et supporte bien une taille légère qui lui permet de rester bien dense. Installez-le sans hésitation dans les jardins côtiers épargnés par les fortes gelées où il composera selon les variétés des haies bien occultantes et fleuries durant une très longue période ou un superbe coussin sur un talus ou dans la rocaille pour les espèces et variétés les plus basses. C’est une bonne plante de jardin sec, qui exige une situation dégagée, en plein soleil. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée.

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