Le Grevillea robusta, surnommé Chêne soyeux d’Australie, atteint effectivement des dimensions impressionnantes dans son pays d’origine. En France, sa croissance sera moindre, donnant un arbre de taille moyenne au port pyramidal. Très ornemental avec son feuillage profondément découpé au revers argenté, plus ou moins persistant en hiver, il se couvre au printemps d’une magnifique floraison. De longues grappes allongées apparaissent, composées de nombreuses fleurs jaune orangé disposées de façon géométrique. Ces inflorescences renforcent encore l’allure tropicale de cet arbre à croissance rapide. Peu rustique, il préfère le littoral méditerranéen où il pousse en exposition bien ensoleillée et protégée des vents froids d’hiver. Une plante superbe, parfaite pour créer une scène exotique typée.
Le Grevillea robusta est un arbre de la famille des Protéacées, qui comprend 83 genres aux floraisons parmi les plus belles au monde (Banksia, Telopea, Protea…). L’espèce robusta est la plus grande du genre Grevillea. En Australie, il pousse dans le Queensland et la Nouvelle-Galles du sud, en climat et subtropical, des zones côtières jusqu’à une altitude de 1100 m environ. Dans les forêts pluviales de ces contrées, il dépasse couramment les 30 m de hauteur. À partir du milieu du XIXᵉ siècle, il a commencé à être planté dans de nombreux pays au climat favorable, dans d’autres continents : Amérique, Asie, Afrique… et en France sur la Côte d’Azur, qui lui offre à la fois l’ensoleillement dont il a besoin, ainsi que des hivers suffisamment doux.
Sur la Côte méditerranéenne, côté sud-est, il forme un arbre de taille moyenne, au port nettement pyramidal les premières années. Ensuite, il peut s’élargir de façon plus ou moins irrégulière, tandis que sa hauteur dépasse les 10 m, pouvant même atteindre jusqu’à 15 m pour une largeur de 6 ou 7 m. Son tronc, généralement bien droit, possède une écorce foncée, très nervurée. Il supporte une végétation dense, très ramifiée en tous sens, formant une masse végétale vert foncé. Les feuilles sont extrêmement graphiques. Profondément découpées, leur limbe est entaillé jusqu’à la nervure centrale, comme si elles étaient composées de folioles elles-mêmes à nouveau découpées. Longues de 15 à 30 cm, de couleur vert olive à foncé, leur revers est gris argenté. Persistantes si le gel est peu prononcé, elles sont décoratives toute l’année, donnant à cet arbre une grâce inégalée.
À partir du mois de mai apparaissent de longues grappes de fleurs, mesurant jusqu’à 15 cm de long. Ces racèmes sont composés de petites fleurs dont on admire surtout les stigmates protubérants, délicatement arqués, d’un beau jaune orange. Leur agencement géométrique donne l’impression d’une brosse à cheveux, confirmant l’appartenance de cet arbre aux Protéacées dont les floraisons sont souvent des chefs-d’œuvre graphiques. Abondante, cette floraison singulière et très mellifère s’étale sur plusieurs semaines, renforçant encore l’aspect exotique de ce Grevillea. Contrairement à d’autres Protéacées très exigeantes quant au sol, celle-ci est relativement accommodante en matière de sol. Rustique jusqu’à -6°C environ, voire jusqu’à -8 °C en pointe pour un sujet âgé, il n’apprécie pas les vents froids et devra donc être planté en situation protégée, et bien exposée au soleil.
Le Grevillea robusta, avec ses dimensions vite importantes, constituera la pièce maîtresse d’un massif exotique dans les jardins côtiers très ensoleillés. On pourra planter en sa compagnie d’autres plantes australes comme les Callistemons, ces fameux rince-bouteilles dont les fleurs ressemblent à des écouvillons. Qu’elles soient selon les espèces rouges, roses, blanches ou violacées, leurs inflorescences spectaculaires rivaliseront de beauté avec celles du Grevillea. Autre arbuste australien, le Leptospermum scoparium Martini avec sa multitude de fleurs simple rose, aura toute sa place dans ce massif. Vous pourrez aussi tenter d’autres Protées comme le Leucospermum Copper Carnival, superbe variété à grosses fleurs jaunes de ce genre mythique, prisé des collectionneurs, mais difficile à cultiver…
Les Grevillea sont des arbustes ou des petits arbres d’ornement persistants d’origine australienne. Ils possèdent une floraison très exotique sous forme de grappes ou de corymbes de fleurs en filaments bouclés qui s’étend de la fin d’hiver à l’automne avec généralement une phase de pic printanière. La coloration des fleurs offre une gamme de tons rouge, rose, jaune, orangé ou même blanc. Le plus connu est le Grevillea juniperina ou grévilléa à feuilles de genévrier, caractérisé par des feuilles étroites en forme d’aiguilles et des fleurs arachnéennes rouge vif.
Les grévilléas présentent une grande diversité en terme de taille et de port, allant de l’arbuste prostré de 15 cm de hauteur (Grevillea lanigera Mount Tamboritha) au petit arbre dépassant 10 m dans son habitat mais souvent limité à 2 m de hauteur en culture. Leur feuillage prend une allure tantôt de frondes de fougères, tantôt d’aiguilles de pins plus ou moins épaisses. Leur longue floraison, abondante et singulière, se compose de petites fleurs sans pétales à pistils saillants, réunies en inflorescences terminales qui prendront selon le cas une disposition en araignée, en ombelle, une forme globuleuse, cylindrique ou de « brosse à dents ».

Le Grevillea, comme beaucoup d’autres plantes australes, n’est pas difficile à cultiver dès lors que les conditions sont requises. Ces cousins des Protea sont des plantes semi-rustiques de sols pauvres, filtrants, non calcaires et plutôt secs, qui se plaisent en pleine terre en climat doux et se cultivent facilement en pot partout ailleurs. Le plus rustique d’entre-eux est sans doute le Grevillea rosmarinifolia, capable de supporter de courtes gelées de l’ordre de -15°C en sol très drainé.
Cet arbuste australien demande peu d’entretien et supporte bien une taille légère qui lui permet de rester bien dense. Installez-le sans hésitation dans les jardins côtiers épargnés par les fortes gelées où il composera selon les variétés des haies bien occultantes et fleuries durant une très longue période ou un superbe coussin sur un talus ou dans la rocaille pour les espèces et variétés les plus basses. C’est une bonne plante de jardin sec, qui exige une situation dégagée, en plein soleil. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée.

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