La Grevillea rosmarinifolia, également appelé Grévillée à feuilles de romarin, est un arbuste persistant très florifère, étonamment rustique au regard de ses origines. Cette espèce botanique particulièrement gratifiante est sans doute celle qui a le plus contribué à faire découvrir et apprécier ces fascinants arbustes australiens. Celui-ci doit son nom d’espèce à son petit feuillage en aiguilles qui évoquent par leur forme celles des romarins. Il est apprécié pour sa longue floraison rouge vif qui démarre parfois en février et se prolonge durant plusieurs mois en climat doux, mais aussi pour son port très touffu, son feuillage d’un vert intense, ainsi que pour sa résistance aux maladies et à la sécheresse. Sous ses airs de broussaille verte, cet arbuste cache un tempérament à la fois généreux et peu exigeant : il mérite amplement qu’on lui cède une place au jardin, et que l’on creuse pour son pied une petite fosse remplie de sable et de terre de bruyère.
La Grevillea rosmarinifolia est un arbuste de la famille des protéacées, originaire des régions les plus fraîches du sud-est de l’Australie. Beaucoup de Grevillea sont des espèces pionnières dans leur environnement naturel : elles supportent les sols secs assez pauvres mais n’apprécient pas la présence de calcaire, et exigent le plein soleil pour fleurir. De croissance rapide, atteignant sa taille adulte en 3-4 ans, cet arbuste au port arrondi occupera en moyenne 2 m en tous sens. Il développe de fins rameaux ascendants, formant une masse dense et un peu broussailleuse. Ses petites feuilles étroites et pointues ne dépassent pas 1.5 à 3cm de longueur pour 1 mm de largeur. Elles ne sont pas piquantes, velues sur le dessous, et leur couleur est un vert très vif. Les boutons floraux, très décoratifs, se forment dès la fin de l’automne, La floraison « explose » véritablement dès le mois de février, et se prolonge jusqu’en mai-juin, sans interruption. Elle peut se renouveler tout au long de l’année en climat doux, si le sol reste un peu frais en été. Les fleurs de couleur rouge framboise très vif à revers jaune pâle, sans pétales, sont composées de styles pétaloïdes enroulés sur eux-mêmes et de longues étamines recourbées. Elles sont regroupées en grappes dressées en forme d’araignées. Le système racinaire de cette plante est très touffu en surface, ce qui se traduit par une adaptation aux sols pauvres en nutriments et à la sécheresse estivale.
La Grevillea rosmarinifolia est l’une des espèces les plus faciles à cultiver, d’autant plus qu’elle est capable, une fois bien établie, d’endurer -12 à -15°C en sol parfaitement drainé. Cet arbuste demande peu d’entretien et supporte bien un taille légère qui lui permettra de rester bien dense. Il s’installera sans difficulté dans les jardins côtiers mais aussi jusqu’en région parisienne, en situation abritée et surtout en sol léger, filtrant, plutôt acide. Particulièrement adapté au climat méditerranéen, il composera avec les céanothes persistants des haies bien occultantes et fleuries durant une très longue période. Il fera également bonne figure en isolé, sur les grands talus ou au dernier plan des massifs en jardin sec, mais toujours en situation dégagée, en plein soleil. Dans un jardin exotique ou méditerranéen, on pourra l’associer aux protées, Agave, Vipérine des Canaries, Euphorbia mellifera, Aloe aristata, Melianthus major, des palmiers ou encore des Callistemon et des Leptospermum. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée en région très froide.
Les Grevillea sont des arbustes ou des petits arbres d’ornement persistants d’origine australienne. Ils possèdent une floraison très exotique sous forme de grappes ou de corymbes de fleurs en filaments bouclés qui s’étend de la fin d’hiver à l’automne avec généralement une phase de pic printanière. La coloration des fleurs offre une gamme de tons rouge, rose, jaune, orangé ou même blanc. Le plus connu est le Grevillea juniperina ou grévilléa à feuilles de genévrier, caractérisé par des feuilles étroites en forme d’aiguilles et des fleurs arachnéennes rouge vif.
Les grévilléas présentent une grande diversité en terme de taille et de port, allant de l’arbuste prostré de 15 cm de hauteur (Grevillea lanigera Mount Tamboritha) au petit arbre dépassant 10 m dans son habitat mais souvent limité à 2 m de hauteur en culture. Leur feuillage prend une allure tantôt de frondes de fougères, tantôt d’aiguilles de pins plus ou moins épaisses. Leur longue floraison, abondante et singulière, se compose de petites fleurs sans pétales à pistils saillants, réunies en inflorescences terminales qui prendront selon le cas une disposition en araignée, en ombelle, une forme globuleuse, cylindrique ou de « brosse à dents ».

Le Grevillea, comme beaucoup d’autres plantes australes, n’est pas difficile à cultiver dès lors que les conditions sont requises. Ces cousins des Protea sont des plantes semi-rustiques de sols pauvres, filtrants, non calcaires et plutôt secs, qui se plaisent en pleine terre en climat doux et se cultivent facilement en pot partout ailleurs. Le plus rustique d’entre-eux est sans doute le Grevillea rosmarinifolia, capable de supporter de courtes gelées de l’ordre de -15°C en sol très drainé.
Cet arbuste australien demande peu d’entretien et supporte bien une taille légère qui lui permet de rester bien dense. Installez-le sans hésitation dans les jardins côtiers épargnés par les fortes gelées où il composera selon les variétés des haies bien occultantes et fleuries durant une très longue période ou un superbe coussin sur un talus ou dans la rocaille pour les espèces et variétés les plus basses. C’est une bonne plante de jardin sec, qui exige une situation dégagée, en plein soleil. La culture en bac permet à la fois de contrôler la composition du substrat et d’hiverner l’arbuste dans une serre froide ou une véranda très lumineuse et peu chauffée.

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