L’Holboellia coriacea, appelée Vigne bleue de Chine, est une vigoureuse plante grimpante peu connue, mais d’une grande valeur décorative, ressemblant à ses cousins les Akebia et Stauntonia. Cette plante volubile se caractérise par son feuillage persistant et sa floraison printanière assez discrète, mais délicieusement parfumée, dissociée en fleurs mâles et femelles d’apparence différente. Les petites fleurs femelles, blanc verdâtre, naissent à la base des nouvelles pousses et les fleurs mâles, plus mauves, à l’extrémité de rameaux volubiles garnis d’un feuillage coriace, vert foncé. Quelques fruits pourpre violet, semblables à des quetsches, sont produits à la faveur des étés les plus chauds. Moyennement rustique, cette plante est pourtant facile à cultiver en sol drainé, riche, humifère, à toutes expositions.
L’Holboellia coriacea appartient à la famille des Lardizabalaceae. Cette plante grimpante est originaire des forêts subtropicales mixtes du sud est de la Chine. C’est une liane ligneuse persistante, qui atteindra 5 à 7 m de hauteur, pour 3 à 4 m de largeur. Sa croissance est assez rapide et elle possède un bon pouvoir couvrant.Ses feuilles sont composées de 3 folioles elliptiques à ovales elliptiques d’une longueur de 6 à 10 cm pour une largeur de 4 à 5 cm. Elles sont plus ou moins coriaces et luisantes, aux marges légèrement révolutées, vert foncé. Cette plante présente la particularité de produire au début du printemps des fleurs monoiques, soit mâles soit femelles, d’apparence différentes. Les fleurs femelles sont blanc verdâtre, aux sépales légèrement striés de pourpre, les fleurs mâles sont plus mauve pourpré. Elles sont toutes délicieusement parfumées et se présentent sous la forme de clochettes campanulées de 10 à 16 mm de longueur, formées uniquement de sépales, de texture cireuse. Les fleurs sont groupées en bouquets. La floraison est suivie par la formation à l’automne de quelques fruits pourpres de 5 à 6 cm de longueur, ovales et verruqueux, commestibles s’ils parviennent à mâturité.
L’Holboellia coriacea s’enroule avec vigueur, si on la laisse faire, jusqu’au faîte des petits arbres. Elle exige, sous la plupart de nos climats, une situation abritée. En palissant les tiges volubiles au fur et à mesure de leur croissance, on pourra utiliser cette plante pour garnir une clôture, un treillage, sa vigueur le permet. Elle tiendra compagnie a la Glycine floribunda Premature dans une scène japonisante, ou se mêlera aux floraison des clématites et des chèvrefeuilles du Japon. Cette holboellia se cultivera aussi en grands bacs, que l’on pourra mettre à l’abri des grands froids.
Ses racines étaient autrefois utilisées dans la pharmacopée chinoise.
L’Holboellia, aussi appelé goufla, est une grimpante asiatique exubérante, proche de l’Akebia. De croissance vigoureuse, elle est appréciée pour son feuillage vert et persistant mais surtout pour sa floraison printanière, en clochettes parfumées aux tons crèmes, plus ou moins teintés de jaune ou de pourpre.
En arrière-saison, la plante produit des fruits violacés comestibles, qui ne sont pas sans rappeler les saveurs de la poire, à l’intérêt gustatif cependant limité. Bien que produisant à la fois des fleurs mâles et femelles, deux pieds sont nécessaires à une bonne pollinisation et à la production de fruits.
Liane qui s’enroule seule à son support, l’Holboellia est une plante qui apprécie les sols riches et humifères, peu calcaires, à exposition ensoleillée (sans être brûlantes) à semi-ombragées.
Bien résistant aux maladies, le goufla présente une rusticité limitée, mais il se prête très bien à la culture en bac.
Sa culture et son entretien ne posent pas de difficultés, et ses qualités en font un candidat de choix pour couvrir murs, tonnelles ou pergolas.
Port
Floraison
Feuillage
Botanique





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