Le Morus alba ‘Giant Fruit’ est un bel arbre à la ramure dense et aux grandes feuilles d’un vert lustré, produisant en été de très gros fruits pourpres à noirs, juteux et sucrés. Très tolérant, il supportera autant les grands froids que la sécheresse, et pourra trouver sa place dans les jardins moyens à grands dans toute la France. Il apprécie les sols bien drainés et pas trop superficiels, au soleil ou à mi-ombre.
Le Mûrier blanc, ou Mûrier de Chine, est un petit arbre ou grand arbuste du nord et du centre de la Chine. Il appartient à la famille des Moracées, qui regroupe le genre Ficus (des plantes d’intérieur bien connues mais également le figuier !) ainsi que d’autres arbres et arbustes ornementaux comme le Broussonetia ou le Pommier des Osages, Maclura pomifera. Les feuilles de cette espèce, maintenant cultivée dans le monde entier, sont utilisées depuis des siècles pour nourrir les vers à soie, et son écorce pour la fabrication de textiles et de papier. Elle possède de grandes feuilles d’un joli vert brillant, plus ou moins lobées, portées sur un long pétiole, apportant une ombre bienvenue dans les jardins écrasés de soleil. En automne, ces feuilles prennent de belles teintes dorées. Très rustique, elle peut tout autant être installée dans les contrées plus froides puisqu’elle résiste à -25°C. L’écorce du mûrier est grise, un peu cannelée, et se craquelle au fil des ans. Les bourgeons, brun rougeâtre et légèrement velus, sont également très beaux. Les fleurs insignifiantes, au printemps, donnent en fin d’été de gros fruits pourpres ou noirs, peu goûteux mais juteux et sucrés.
La variété ‘Giant Fruit’, comme son nom l’indique, a pour particularité de produire entre juillet et août de très gros fruits allongés, pouvant atteindre 5 à 7 cm. Son port est légèrement pleureur, et elle atteindra environ 7 à 10 mètres de hauteur comme de largeur. Sa croissance est plutôt lente.
Le Mûrier ‘Giant Fruit’ est très robuste. Donnez-lui simplement un sol profond, drainé, pas trop humide ni trop sec, au soleil ou à mi-ombre. Evitez toutefois de placer l’arbre au-dessus d’un passage fréquenté, car les fruits sont très tachants ! S’il résiste bien à la chaleur et à la pollution, son usage en alignement est donc assez déconseillé… Enfin, son système racinaire puissant n’aime guère être blessé, prenez donc garde à ne pas l’endommager en bêchant trop près. De même, cet arbre n’aime pas beaucoup la taille : limitez-la au minimum, car les blessures coulent, cicatrisent mal et occasionnent parfois des chancres. Privilégiez donc un emplacement en isolé, loin de la maison, qui mettra bien en valeur le port un peu retombant et vous permettra d’aller chercher les fruits en fin d’été sans risquer de ruiner votre terrasse et vos chaussures !
Les mûriers ont été cultivés depuis des temps immémoriaux pour leurs fruits juteux et sucrés appelées… mûres. Mais ils ont aussi revêtu une importance économique non-négligeable en Asie et en Europe notamment concernant la sériciculture, l’élevage des vers à soie.
Boudés et oubliés depuis quelques décennies, ils sont pourtant des petits arbres charmants et pittoresques. Assez rustiques pour être cultivé sur tout le territoire pourvu qu’on leur donne une terre bien drainée, ils se révèlent en outre très résistants à la chaleur et à la sécheresse.
Essence de soleil avant tout, les mûriers se retrouvent bien à leur place trônant fièrement au centre d’une pelouse y apportant alors un sain ombrage bienvenu en été, surtout dans le chef d’un mûrier asiatique au feuillage et à la ramure particuliers : le Mûrier à feuilles de Platane. Mais on peut les tenter aussi au sein d’un verger ou pourquoi pas carrément dans une haie libre fruitière et originale.
Ces petits arbres prospèrent dans toutes terres riches, restant assez fraîches en été mais bien drainées à une situation bien ensoleillée mais bien protégée des vents froids.

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