Le Morus kagayame, appelé Mûrier platane, est une espèce dotée de larges feuilles profondément découpées, d’un vert foncé luisant virant au jaune d’or en automne. Cet arbre ayant un port très étalé, au point d’être plus large que haut en l’absence de taille, ce feuillage dense produit une ombre importante en été. C’est donc un arbre d’ombrage particulièrement apprécié dans le sud, d’autant qu’il résiste bien à la sécheresse. Il peut parfaitement être planté en bord de mer, car il tolère les embruns. En plus de son feuillage très décoratif, il produit des fruits comestibles, en forme de mûres, au bon goût sucré. Rustique jusqu’en région parisienne, il aime le plein soleil, voire la mi-ombre dans le sud, et pousse en sol ordinaire, profond et surtout bien drainé.
Le Morus kagayame (syn. Morus bombycis), aussi appelé Mûrier à feuilles de Platane, appartient à la famille des Moracées, comme les Figuiers (Ficus), le Maclura ou encore le Broussonetia. C’est un arbre originaire d’Asie du sud-est, principalement du Japon, introduit en France vers 1918 et énormément planté dans le Midi comme arbre d’ombrage.
Il pousse rapidement, adoptant d’abord un port un peu arrondi, puis s’étalant avec l’âge, pouvant alors atteindre 10 m d’envergure pour 8 m de hauteur environ. Dans le sud, il est fréquemment taillé à l’horizontale en supprimant toutes les autres branches mal orientées pour maximiser l’ombrage qu’il procure. Chaque hiver, il est alors taillé sévèrement, en supprimant une bonne partie de la pousse de l’année pour se rapprocher des grosses branches charpentières.
Il présente de grandes feuilles mesurant de 15 à 25 cm de long, très découpées et dont le lobe central est fortement acuminé. On peut vaguement leur trouver une ressemblance avec les feuilles du Platane, mais elles sont d’un vert foncé sur le dessus, bien brillant, tandis que le revers est plus clair. Très décoratives, elles ont de plus le bon goût de prendre une teinte jaune à l’automne, voire à l’orée de l’hiver, car elles tombent tardivement.
En avril-mai, il produit des chatons assez insignifiants d’un point de vue ornemental, qui évoluent ensuite en fruits en forme de mûres. Rouges au début, ils virent ensuite au noir et se révèlent très sucrés. Ils sont d’ailleurs appréciés par les oiseaux et les insectes butineurs… mais peuvent tacher le carrelage ou le dallage d’une terrasse lorsqu’ils tombent au sol. Le Morus kagayame est moyennement rustique, supportant des gels jusqu’à -12°C, voire -15°C pour des sujets âgés. En revanche, il résiste très bien à la chaleur et à la sécheresse une fois bien implanté. Très résistant aux tailles même sévères, il supporte bien aussi les environnements urbains ainsi que les sols pavés, ce qui explique aussi qu’il soit si répandu dans nos villes.
Le Mûrier platane est un arbre parfait pour les régions aux étés chaud, où l’on apprécie un ombrage fort. Ailleurs en France, on pourra le planter en isolé sur une pelouse en forme libre, sans taille, pour profiter de son feuillage décoratif. Ou alors l’intégrer dans un massif pour protéger du soleil des fougères comme le Cyrtomium falcatum aux belles frondes vert foncé luisantes, qui s’accorderont très bien avec les feuilles du Mûrier. Ajoutez quelques pieds d’Hellébores pour profiter de leurs superbes floraisons dans des coloris variés, et pensez aussi à l’Epimedium, une vivace trop peu diffusée malgré ses qualités ornementales et sa facilité de culture. Vous craquerez pour les délicates fleurs aux formes plus surprenantes les unes que les autres et à la large gamme de couleurs disponible.
Les mûriers ont été cultivés depuis des temps immémoriaux pour leurs fruits juteux et sucrés appelées… mûres. Mais ils ont aussi revêtu une importance économique non-négligeable en Asie et en Europe notamment concernant la sériciculture, l’élevage des vers à soie.
Boudés et oubliés depuis quelques décennies, ils sont pourtant des petits arbres charmants et pittoresques. Assez rustiques pour être cultivé sur tout le territoire pourvu qu’on leur donne une terre bien drainée, ils se révèlent en outre très résistants à la chaleur et à la sécheresse.
Essence de soleil avant tout, les mûriers se retrouvent bien à leur place trônant fièrement au centre d’une pelouse y apportant alors un sain ombrage bienvenu en été, surtout dans le chef d’un mûrier asiatique au feuillage et à la ramure particuliers : le Mûrier à feuilles de Platane. Mais on peut les tenter aussi au sein d’un verger ou pourquoi pas carrément dans une haie libre fruitière et originale.
Ces petits arbres prospèrent dans toutes terres riches, restant assez fraîches en été mais bien drainées à une situation bien ensoleillée mais bien protégée des vents froids.

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