L’Olearia (x) scilloniensis est un ravissant arbuste persistant de climat maritime doux. Lorsqu’il est en fleurs, en mai-juin, il disparaît sous une multitude de petites fleurs blanches à coeur jaune, semblables à des asters, l’abondance de cette floraison le métamorphosant alors en une belle boule blanche poudrée de jaune, comme alourdie de neige. Son beau feuillage dense, d’un vert grisâtre, persiste toute l’année. Il est assez résistant à la sécheresse, relativement tolérant, très florifère et compte parmi les plus jolis arbustes pour créer un décor permanent en climat doux.
L’Olearia scillionensis (parfois orthographié scillonensis) est né en 1910, à Tresco, dans les Iles Scilly, situées au sud-ouest de la péninsule de Cornouailles au large des îles britanniques. Il est le fruit du croisement entre un Olearia lirata, natif du sud-est australien, et un O. phlogopappa, originaire originaire de Tasmanie et de la côte sud-est de l’Australie. Cet arbuste, très touffu, au port souple, dense, plutôt arrondi, atteindra environ 1,50m en tous sens, pour une croissance assez rapide. Il s’agit d’une plante de la famille des astéracées. Ses rameaux anguleux et duveteux portent des feuilles étroites, entières, à bords ondulés, longues de 6 à 10cm, de couleur vert foncé sur le dessus, presque blanches dessous. La floraison, remarquablement abondante, se déroule en mai-juin, sous forme de corymbes composés de nombreux petits capitules larges de 2cm, semblables à des petites pâquerettes blanches à centre jaune. La floraison est suivie par la formation d’un fruit nommé akène, surmontée d’une aigrette. La dispersion des graines est assurée par le vent.
Rustique jusqu’à environ -8/-10°C, l’Olearia scillionensis trouvera naturellement sa place dans un jardin de bord de mer, où il formera, en compagnie d’arbustes à floraison printanière comme le cognassier, les pommiers d’ornement et le Fabiana imbricata par exemple, un bosquet tendrement fleuri au printemps, protégé par un écran de Griselinia australis et d’Olearia traversii. Dans une haie basse, on l’utilisera seul ou associé à d’autres petits arbustes persistants comme les Leptospermum (Nanum Tui, Martinii, Silver Sheen), Atriplex halimus, Anthyllis barba-jovis, Hippophae rhamnoides, Elaeagnus angustifolia ‘Caspica’, ou encore Artemisia arborescens. Il est parfaitement adapté aux jardins de la facade océanique de notre pays, dont il apprécie les sols sableux ou humifères, mais tolère assez bien les étés méditerranéens s’il bénéficie d’un arrosage occasionnel mais copieux, et d’un sol léger, sans excès de calcaire..
Les Olearias sont de beaux arbrisseaux très appréciés pour former des haies ou brise-vent dans un jardin de bord de mer, épargné par les fortes gelées. Leur feuillage persistant, leur croissance rapide et leur silhouette dense permettent de former des écrans protecteurs face au vent, en première ligne face aux embruns.
En prime, au printemps et en été, ils se couvrent d’une abondante floraison blanche, rose, pourpre, ou bleue rappelant celle des asters.
Si le plus connu est l’Olearia (x) haastii, également appelé « Aster en arbre », il existe d’autres espèces ou variétés, toutes aussi intéressantes comme l’Olearia virgata avec son fin feuillage de romarin et l’Olearia solandri ‘Aurea’ au feuillage jaune-bronze. Tous comptent parmi les meilleurs arbustes persistants pour constituer des brise-vent efficaces en zone côtière.
Rustiques jusqu’à environ -8-10°C, les Olearia trouvent naturellement leur place dans les jardins de la façade océanique ou méditerranéenne. Relativement tolérants, ils se plaisent dans un sol léger, drainé, mais plutôt frais en été.
Très florifères, ils sont précieux pour créer un décor permanent en climat doux. Découvrez nos conseils pour bien les cultiver !
Olearia solandri ‘Aurea’, Olearia x scilloniensis et Olearia macrodonta (© Leonora Enking)

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