Le Phormium cookianum ‘Black Adder’ est une très belle plante d’architecture à la silhouette en éventail très sombre. Ses feuilles sont comme de larges rubans brillants, d’un pourpre si foncé qu’il semble presque noir selon les éclairages. Elles sont rassemblées en une touffe imposante, au port très légèrement retombant. Cette plante persistante offre un aspect particulièrement exotique au jardin, tout au long de l’année, y compris lors de sa floraison estivale en épis dressés, garnis de fleurs tubulaires très nectarifères. En isolé ou en massif, cette plante très graphique mais peu rustique préférant les climats humides est idéale nos climats océaniques doux. Elle se plaira aussi dans un grand bac, à hiverner en climat frais.
Le Phormium cookianum ou lin des montagnes appartient à la famille des agavacées, tout comme son cousin le Phormium tenax, et tous deux sont originaires de Nouvelle-Zélande. Cependant, le premier montre un développement moins important, s’avère un peu moins rustique et préfère les sols plus frais, fertiles. Le cultivar ‘Black Adder’, né en 2009 est une forme à feuillage très sombre. Cette superbe vivace rhizomateuse se développe en large touffe non traçante. De port à la fois érigé et arqué, elle atteint environ 1 m 20 de hauteur en fonction des conditions de culture, pour un étalement de 1 m à 1 m 20. Les feuilles sont larges, légèrement arquées, très longues, souples, pointues et retombantes à leur extrémité. Leur coloris pourpre-noir très foncé est mis en valeur par une texture brillante. Des tiges florales hautes de 1 m 70 au minimum paraissent de mai à juillet, selon le climat, surplombant la touffe de feuillage. Elles sont vertes teintées de jaune et d’orangé, disposées en épis de fleurs courbées, en forme de tube. Elles sont suivies par la formation de fruits spiralés retombants. Cette floraison attire certains oiseaux et de nombreux insectes butineurs.
Ce Phormium est une plante d’une grande valeur ornementale, fait pour les grands massifs ou les grandes rocailles en climat doux. Il sera décevant en climat méditerranéen, mais somptueux sur la façade océanique de notre pays. Utilisé en isolé ou planté par groupe, il structure l’espace et donne un charme très exotique au jardin. Comme les grandes graminées, c’est une merveilleuse vivace pour un jardin moderne aux lignes sobres. En région froide, on pourra l’installer dans un très grand pot sur la terrasse ou le balcon, pour admirer sa prestance à la belle saison, et l’hiverner hors gel, dans une serre froide ou une véranda peu chauffée. Dans un jardin urbain, il adoucira les structures en béton. Pour une ambiance dépaysante et contrastée, on peut l’associer par exemple au Leptospermum scoparium, une boule rose à rouge fleurie en été, l’Helichrysum rosmarinifolium ‘Silver Jubilé’, au Pittosporum tenuifolium T’om Thumb’, ou encore à l’Olearia macrodonta ‘Major’, des plantes également venues d’Océanie, parfaites comme lui en bord de mer.
Les Maoris utilisent les Phormium comme nous utilisons le lin, pour ses fibres que l’on exploite dans l’industrie textile. De cette aptitude leur vient sans doute le nom vernaculaire de ‘Lin de Nouvelle-Zélande’ ou ‘Lin des montagnes’.
Sorti des massifs de bords de mer où il semblait cantonné, ce chouchou des paysagistes, devenu la plante tendance des jardins d’aujourd’hui, est incontestablement la pièce maîtresse pour une grande rocaille exotique ou dans les décors épurés, minéraux ou contemporains.
Lin de Nouvelle-Zélande panaché ou Lin de Nouvelle-Zélande pourpre ou rouge, qu’il soit utilisé en isolé ou planté par groupe, le Phormium structure l’espace et apporte verticalité et exotisme à tous les décors, des plus luxuriants aux plus sobres.
Cette plantureuse vivace très graphique, mais sensible au gel, préférant les climats humides et doux de nos côtes atlantiques, est idéale dans les jardins épargnés par les fortes gelées. Partout ailleurs on la cultivera, dans un grand pot, que l’on rentrera en hiver dans la véranda ou la serre.
Peu sujet aux maladies, résistant à la sécheresse passagère une fois bien installé, dans un sol drainé, frais et fertile, le Lin de Nouvelle-Zélande est bien peu exigeant. Il fait partie des plantes les plus résistantes aux embruns, au vent violent et au sel.
Le phormium tenax présente-t-il une plus belle résistance au froid que le Phormium cookianum ? Comment tailler ou couper un phormium ? Découvrez tous les secrets de culture de nos Lins de Nouvelle-Zélande.

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