Le Pseudopanax laetus est un petit arbre persistant néo-zélandais qui séduit pas son allure exotique et son luxuriant feuillage palmé. Ses tiges rouges portent de grandes feuilles d’un vert luisant qui forment un bel écrin pour sa floraison automnale en ombelles passant du pourpre au blanc verdâtre, puis pour sa fructification d’un noir-violacé. Il forme, au jardin comme en pot, un arbuste luxuriant qui ne manque pas de cachet. Installez cette plante au soleil ou à mi-ombre, dans tout sol bien drainé pas trop sec. Peu rustique, elle se plaira particulièrement sous nos climats océaniques doux. Les jardiniers des régions plus froides lui offriront une place bien en vue sur la terrasse à la belle saison, et le protègeront des fortes gelées en hiver.
Le Pseudopanax laetus (synonymes Panax arboreus var. laetus Kirk, Nothopanax laetus, Neopanax laetus) appartient à la famille des Araliacées, tout comme l’Angélique en arbre. Il est originaire de Nouvelle-Zélande, plus précisément de l’Ile du Nord où on le trouve en lisière des forêts et dans les garrigues locales. Dans son milieu naturel, la plante forme un petit arbre de 5 m de hauteur. Sous nos latitudes, elle ne dépasse pas 3 m en tous sens. Cette espèce laetus ressemble au Pseudopanax arboreus mais elle est plus petite et ses feuilles sont plus grandes et plus brillantes. C’est un arbuste ramifié, de port arrondi, qui pousse en sol humifère, drainé, fertile, et de préférence sous un climat de type océanique doux et pas trop sec. Ses feuilles qui peuvent atteindre 30 cm de long sont composées de 5 à 7 folioles épaisses et coriaces, longuement ovales et pointues, grossièrement dentées en bordure, portées par des pétioles rouges. Leur limbe est d’un vert lustré sur le dessus, plus pâle dessous. La floraison a lieu d’octobre à décembre, selon le climat, sur des plantes adultes. Elle prend la forme d’ombelles qui mesurent 15-20 cm de diamètre. Chaque ombelle se compose de boutons floraux pourpres qui s’ouvrent en toutes petites fleurs dont l’intérieur est blanc verdâtre. Après pollinisation se forment des petits fruits charnus et globuleux de 5 mm de diamètre devenant violet noirâtre à maturité. Chacun contiendra 2 graines. Le feuillage persiste en hiver. Une plante bien établie pourra résister à de courtes gelées de l’ordre de -7°C en situation abritée.
Ce Pseudopanax laetus est une plante d’architecture qui mérite une place de choix dans un jardin exotique ou sur la terrasse. Son style luxuriant convient parfaitement aux décors de type ‘jungle’, en compagnie de fougères arborescentes (Dicksonia), de Cycas, d’Araucaria (dans un grand jardin), ou de restios par exemple. Dans un massif de terre de bruyère, il s’associera très bien à des camélias d’automne et des Pieris. C’est aussi une plante de collection, à cultiver dans un grand pot que l’on remisera dans une véranda ou en serre l’hiver venu.
Le Pseudopanax est un arbre insolite, assez rare en culture, et originaire de Nouvelle-Zélande. Il en existe sept espèces, parmi lesquelles le Pseudopanax ferox, à la silhouette vraiment originale. Dans sa forme juvénile, qui dure de nombreuses années, il forme un tronc fin et très droit, d’où partent des feuilles linéaires et dentées, inclinées vers le bas, ce qui lui donne une curieuse allure squelettique. Lorsque l’arbre est adulte, il commence à se ramifier et les feuilles s’élargissent. Ainsi, chez les Pseudopanax ferox et P. crassifolius, les feuilles changent d’aspect suivant l’âge de la plante. Les feuilles sont souvent simples et linéaires, mais elles peuvent aussi être divisées en trois ou cinq folioles, plus larges et arrondies (Pseudopanax laetus, etc.). Les feuilles des Pseudopanax peuvent aussi prendre de belles couleurs : bronze, pourpre, vert foncé… et l’on trouve également les variétés à feuillage panaché de jaune, ce qui les rend très lumineuses : Pseudopanax ‘Gecko Gold’ ou ‘Goldsplash’.
Le Pseudopanax est un arbre ou arbuste de climat doux et humide. Il est un peu frileux, craignant lorsque les températures descendent en-dessous de – 5 ou – 7 °C. Il se plait dans un sol humifère, fertile, très bien drainé, et non calcaire. Il craint l’humidité stagnante en hiver, qui peut faire pourrir ses racines. Il est possible de le cultiver en pot, de façon à pouvoir l’hiverner facilement. Découvrez tous nos conseils pour cultiver cette plante originale, encore trop peu présente dans les jardins !

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