Rhododendron Red Eye

Le Rhododendron ‘Red Eye’ est une variété de grande taille, qui offre une éclatante floraison en avril-mai. Ses fleurs rose-fuchsia tirant sur le mauve ou le pourpre présentent une macule brun-rouge à dorée. Réunies en grosses grappes, elles attirent l’œil à des mètres à la ronde, faisant de ce Rhododendron un point d’attrait remarquable au jardin. Plante de terre de bruyère, il apprécie les sols acides et craint le calcaire. Il pousse de préférence à mi-ombre, mais selon le climat, pourra être planté au soleil dans les régions du nord, à condition que le sol reste frais, ou à l’ombre dans le sud.
 
Les Rhododendrons appartiennent à la famille des Ericacées, qui nous gratifie de nombreuses plantes ornementales (Erica, Enkianthus, Kalmia, Zenobia, Oxydendrum…) ainsi que de quelques plantes à fruits (Arbousier, Myrtillier…). Le genre Rhododendron est extrêmement vaste, regroupement essentiellement des arbustes mais aussi des arbres de plus de 10 m de haut, en général à feuilles persistantes mais parfois aussi caduques, notamment chez les Azalées, appellation horticole, qui sont en fait botaniquement parlant des Rhododendrons.

Le Rhododendron ‘Red Eye’ est un hybride obtenu aux Etats-Unis vers 1980 par Willard & Gladys Swenson, dans leur pépinière d’Eugene (Oregon). C’est une plante de grand développement, qui atteindra environ 3 m de haut pour 2 m d’envergure et trouvera donc sa place plutôt en isolé, en lisière de grands arbres ou en arrière-plan dans un massif de terre de bruyère. La floraison de ce grand Rhododendron est incontestablement son point fort, offrant un spectacle éblouissant en avril-mai. Ses grosses grappes composées de 10 à 15 fleurs forment des bouquets d’une couleur aussi éclatante que difficile à définir, dans les tons rose fuchsia à mauve pourpre, avec un cœur mêlant du rouge, du brun et du doré en une macule centrale. Ces inflorescences somptueuses, encore rehaussées par le vert sombre du feuillage, attirent tous les regards au printemps.

Assez facile à cultiver, cette variété demande un sol frais et acide, et surtout pas calcaire. Dans un sol neutre (pH vers 6,5-7), il est possible de creuser une fosse et d’apporter de la terre de bruyère et du compost à mélanger à la terre en place pour l’accueillir. En climat peu ensoleillé, il pourra être installé au soleil à condition que le sol reste humide en été (tout en étant bien drainé pour éviter les accumulations d’eau en hiver). Mais il se plaira mieux à mi-ombre en climat plus chaud. Une fois le bon emplacement trouvé, il faudra l’arroser régulièrement les premières années et toujours surveiller en été ensuite car le système racinaire des Rhododendrons est assez superficiel. Il est donc important de ne jamais laisser le sol se dessécher. 

Le Rhododendron Red Eye, arbuste de terre de bruyère, schisteuse ou tourbeuse par excellence, trouvera sa place à mi-ombre dans un sol frais, humifère et aéré, au pH acide. Rustique dans toutes les régions de France, il ne donnera sa pleine mesure que sous un climat humide et frais. Il pourra être utilisé en isolé ou en massif, notamment avec d’autres plantes de terre de bruyère. Vous pourrez l’associer à de nombreuses autres espèces à fleurs et en choisissant des floraisons étalées, vous en profiterez toute l’année ! Les Hamamelis ouvriront le bal, avec leurs délicates fleurs arachnéennes jaunes, oranges ou rouges, en plein hiver. Les incontournables Camélias leur emboîteront le pas en fin d’hiver, avec leurs magnifiques floraisons simples ou doubles, de toutes les couleurs, tant la gamme est large. Puis viendra notre petit Rhododendron et de multiples congénères qui se chargeront de transformer le printemps en feu d’artifice de couleurs. En mai-juin, les superbes Kalmias, ou Lauriers des montagnes, assureront le spectacle, avant de passer la main aux Hortensias pour fleurir l’été. Les bruyères d’été, comme la Calluna vulgaris Silver Knight, avec son feuillage argenté et ses fleurs couleur lavande, apporteront de la joie jusque tard en saison, précèdant les variétés de Camellia sasanqua, le Camélia d’automne, qui fleurit en réalité plutôt en hiver.

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