Le Schizophragma fauriei, originaire de Taïwan, est un superbe arbuste grimpant sarmenteux, apparenté aux Hydrangeas, dont les racines aériennes lui permettent de s’accrocher sur de nombreux supports. D’une hauteur de 5 à 15 m, il présente une ramure dense, au large feuillage vert foncé et exhibe durant l’été, de grands corymbes de fleurs stériles, aux nombreuses et belles bractées crème. Une gracieuse et abondante floraison estivale, contrastant magnifiquement avec le feuillage !
Le Schizophragama fauriei est un arbuste sarmenteux taïwanais, provenant des hautes montagnes, où il pousse sur des falaises, et appartenant à la famille des hydrangéacées. Il forme une liane grimpante ligneuse, vigoureuse, s’élevant jusqu’à 15 m de haut, pourvue de racines aériennes en forme de crampon, et dont les rameaux bruns, duveteux, sont tortueux, donnant une ramure dense et fournie. Son feuillage caduc à semi-persistant vert foncé et gris au revers, se compose de grandes feuilles veloutées à long pétiole, jaunissant à l’automne. En juillet-août, il se couvre d’inflorescences sous forme de très grandes cymes plates, mesurant jusqu’à 30 cm, et présentant des fleurs stériles à grandes bractées crème de 3 à 5 cm de long, semblables à des larmes ou des petites plumes.
Le Schizophragma fauriei a été nommé ainsi en hommage à Urbain Jean Faurie (1847-1915), prêtre botaniste français, qui collecta de nombreuses plantes lors de missions au Japon, en Corée et à Formose.
Ce Schizophragma est robuste et rustique, de culture facile, pouvant escalader et partir à l’assaut de nombreux supports. Hautement décoratif, il constitue une incontournable plante grimpante pour un jardin naturaliste, un jardin dans les tons verts et blancs, mais également pour un jardin romantique ou sauvage. Appréciant les expositions mi-ombragées, il sera idéal pour agrémenter et dissimuler un mur, mais il peut également grimper dans un arbre. Nullement invasif, il se contentera d’adapter sa croissance à la taille du support. Il peut être associé à des Rosiers liane ou grimpants, à des Clématites, à d’autres Hydrangeas grimpants, mais aussi à du Houblon ou à un Fuchsia grimpant.
Le Schizophragma est une très belle grimpante appréciée pour sa spectaculaire floraison estivale. Plus que ses petites fleurs, ce sont les grandes bractées qui les entourent qui font le spectacle. Elles peuvent être blanc ivoire comme pour le type, Schizophragma hydrangeoides, ou se teinter de rose chez Schizophragma ‘Rose Sensation’. L’ensemble forme des inflorescences vaporeuses de 20 à 30 cm de diamètre.
Assez proche et souvent confondu avec Hydrangea petiolaris, ce ‘Faux hortensia grimpant’ offre une floraison plus spectaculaire, qui peut durer jusqu’à 3 semaines.
Le feuillage opposé, caduc à semi-persistant, est cordiforme, parfois dentelé et pubescent. Il est porté par des tiges robustes, à l’aspect tortueux. La plupart des espèces ont un feuillage vert, mais Schizophragma ‘Moonlight’ est doté de feuilles veloutées aux reflets argentés et aux nervures bien marquées. Schizophragma ‘Angel Wings’ déploie quant à lui de grandes feuilles rugueuses d’un gris-vert souligné de nervures plus foncées.
L’Hortensia grimpant du Japon’ est une liane radicante, dotée de puissants crampons qui lui permettent de se fixer seule à son support, sans l’endommager. Il est donc tout indiqué pour grimper à l’assaut d’un arbre, habiller un mur frais ou festonner une pergola.
Plutôt rustiques, les Schizophragmas supportent -10°C, certains même davantage.
Grimpante d’ombre claire, le Schizophragma apprécie les expositions non brûlantes mais un peu de soleil, en fin d’après-midi par exemple, favorise une belle floraison.
Poussant en sol neutre ou acide, il demande un substrat assez riche et humifère, qui conserve la fraîcheur tout en étant correctement drainé.

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