Schizophragma Hydrangeoïdes Red Rhapsody MonLaBaHe

Le Schizophragma hydrangeoides Red Rhapsody MonLaBaHe est une variété d’Hortensia grimpant du Japon intéressante pour ses jeunes pousses printanières rouges, particulièrement décoratives. De croissance lente, dotée d’un développement moyen, cette plante peut être utilisée à loisir dans les petits jardins, pour couvrir un mur ou grimper dans un arbre. En été, la végétation se pare de fleurs blanches ressemblant à celles des Hortensias. Idéale pour animer les parties ombragées du jardin en climat tempéré pas trop froid, l’hortensia grimpant du Japon apprécie les sols frais à tendance acide, dépourvus de calcaire. Cette variété récente comblera les amateurs de plantes originales. 

Le Schizophragma appartient aux Hydrangeacées, petite famille végétale comptant une dizaine de genres, voire un peu plus selon les classifications botaniques. Dans les jardins, on connait surtout les Hortensias (Hydrangea), riches en espèces d’aspects variés, ainsi que des arbustes à fleurs comme les Deutzia, Philadelphus…
Le Schizophragma hydrangeoides est originaire des régions boisées et humides d’Asie, de Chine, de l’Himalaya, du Japon et de Corée. C’est une liane vigoureuse, capable de monter à 10 m de hauteur, et poussant en situation ombragée. C’est aussi l’une des rares grimpantes fleurissant à l’ombre. On le confond souvent avec l’Hydrangea anomala subsp. petiolaris, l’Hortensia grimpant le plus connu et qui effectivement lui ressemble.

La sélection Red Rhapsody MonLaBaHe est issue de graines collectées en Chine par le botaniste américan Daniel J. Hinkley. Une collection de ses découvertes est constituée aux Pépinières Monrovia, les plus grandes d’Amérique du Nord, dans le but d’assurer leur diffusion sur le marché. Il a sélectionné cette variété essentiellement pour l’originalité de ses jeunes pousses, colorées de rouge au printemps. Aussi nommé Schizophragma ellipticum, probablement du fait de la forme de ses feuilles effectivement bien elliptiques, il séduit aussi par ses pétioles bien rouges et décoratifs.
De croissance lente, ce Schizophragma est beaucoup moins vigoureux que l’espèce botanique puisqu’il culmine à 4,50 ou 5 m, pour une largeur de 1,50 à 2 m. Ses tiges sont munies de petits crampons qui lui permettent de grimper sur un mur ou sur le tronc d’un arbre. En été, il produit des corymbes de fleurs blanc crème, de 15 à 20 cm de diamètre, composés de fleurs fertiles au centre, entourées de sépales stériles en périphérie (ce sont surtout eux qui sont décoratifs). Ces inflorescences ressemblent beaucoup aux fleurs de certains Hortensias ou Viornes, et se laissent admirer tout l’été, entre juin et août.
Cette variété est d’une rusticité satisfaisante, résistant à -15 °C et même moins à condition d’être un peu abritée des vents froids, et plantée en sol drainé. Ces plantes n’aiment ni les sols trop secs, trop pauvres, ni le calcaire, préférant les sols riches en humus, frais tout en étant drainant et à tendance acide. En sol neutre, il faut enrichir la fosse de plantation de terre de bruyère pour à la fois baisser le pH et améliorer la rétention en eau, car le Schizophragma ne supporte pas la sécheresse.

Installez le Schizophragma Red Rhapsody MonLaBaHe contre un support, tel le tronc d’un arbre ou un mur à l’ombre. Cette liane peut également courir au sol, à la façon du lierre. Bien adaptée aux petits jardins du fait de ses dimensions limitées, il sera bien à sa place si vous le faites grimper au pied d’un arbre dans un massif de plantes de terre de bruyère. Vous pourrez alors planter à ses côtés des Rhododendrons, qui en fleurissant au printemps viendront allonger la saison de floraison de votre Schizophragma. Et avec des Camélias d’automne (Camellia sasanqua) vous prolongerez celle-ci pour vous assurer un spectacle fleuri pratiquement toute l’année !