Le Tecomaria (ou Tecoma) capensis, contrairement à ce que son nom de Chèvrefeuille du Cap suggère, est bien une bignone et non un chèvrefeuille. Il s’agit cependant davantage d’un arbuste sarmenteux, incapable de se fixer seul sur un support, que d’une véritable grimpante. Le Tecoma est apprécié pour sa longue floraison tardive, d’un orange très vif, qui apporte beaucoup de charme à l’arrière saison. Elle est merveilleusement mise en valeur par son feuillage découpé en folioles brillantes, d’un vert très vif. Facile à cultiver en pleine terre en climat doux, cette plante sud-africaine aime le soleil et la chaleur et tolère la sécheresse estivale une fois bien établi dans une terre profonde. Le Chèvrefeuille du Cap constitue également un très beau sujet de terrasse ou de balcon, à remiser l’hiver dans nos régions plus froides.
Le Tecomaria capensis appartient à la famille des Bignoniacées. Il est originaire de la province du Cap-oriental en Afrique du Sud, et du sud du Mozambique. C’est une plante de climat doux : adulte, il supportera de brèves gelées de l’ordre de -7 /-8°C en sol très drainé, repartant de la souche au printemps si elle a bien été protégée. Sa croissance est assez rapide, son port est érigé, faiblement grimpant. On peut le conduire en gros buisson touffu en pratiquant une taille régulière ou bien palisser ses rameaux sur une structure. Ses tiges basales, dont les noeuds s’enracinent facilement au contact du sol, permettent à cette plante de s’étendre en largeur. Cette caractéristique est souvent mise à profit pour constituer de grandes haies, taillées ou non, dans sa région natale. Il atteindra en moyenne 5 m de hauteur en pleine terre, en climat très doux et dans de bonnes conditions de culture. S’il est rabattu chaque année par le gel, il dépassera rarement 2.50 m de hauteur. En bac, il atteint environ 1.50 m de hauteur pour 1 m d’envergure.
Les tiges du Tecomaria capensis sont ponctuées de lenticelles, des sortes de petites marques rondes et claires, ce qui permet de les différencier de celles des bignones, qui s’exfolient en lambeaux avec le temps. Elles portent un feuillage qui persiste s’il ne gèle pas en hiver. Il est caduc à partir de -2/-3°C. Les feuilles sont disposées de façon opposée sur les rameaux. Chaque feuille est découpée en 5 à 9 folioles oblongues à ovales, irrégulièrement dentées, d’un vert intense et lustré.
La floraison commence à la fin de l’été, fin août ou début septembre, et se poursuit en automne si le temps le permet. Les fleurs sont de longs tubes étroits, légèrement recourbés et dressés, mesurant 6 à 8 cm de longueur, s’évasant légèrement à leur extrémité. La fleur est ornée de belles étamines saillantes et d’un long style. Leur couleur est un très bel orange vif et pur. Cette floraison attire de nombreux insectes pollinisateurs. Elle laisse place à des gousses allongées mesurant jusqu’à 25 cm de longueur, qui contiennent une multitude de graines ailées.
Le Tecomaria capensis demande impérativement à être protégé lors des premières années de culture, même dans nos régions qui ne subissent pas de fortes gelées l’hiver. C’est un très bel arbuste de zone USDA 8b, à essayer absolument en climat méditerranéen ou océanique doux. Il fleurit longtemps dans une haie ou dans un massif arrbustif, apportant une note brillante à une période de l’année où les couleurs manquent parfois. Au jardin ou sur la terrasse, mariez-le par exemple aux floraisons bleues du Plumbago capensis ou du Ceratostigma griffitii, dont le feuillage rougit joliment en automne. Certains jardins méditerranéens l’ont adopté sous forme haie : une taille annuelle discrète, après la floraison, permet de lui conserver un port bien touffu, accueillant pour les oiseaux. La plante laissée libre peut courir au pied d’un mur ou le garnir peu à peu. Elle est souvent palissée sur treillis et fil de fer. En climat très sec l’été, quelques arrosages copieux mais espacés seront les bienvenus.
Moins capricieuse qu’une clématite, aussi volubile qu’une glycine, la Bignone ou Campsis parfois nommée « Trompette de Jéricho » est une plante grimpante originale et vigoureuse. Au jardin, on l’appréciera pour son exubérante floraison orange éclatante, durant tout l’été et son joli feuillage qui reste semi-persistant à la faveur d’un hiver doux. Le spectacle est féerique de juin à septembre-octobre !
Généreuse, la Bignone peut atteindre rapidement une taille allant jusqu’à 8 à 10 m de hauteur à l’âge adulte.
Habituellement de couleur rouge orangé, les fleurs de Bignone exhibent chez les nouveaux cultivars des teintes orange saumoné ‘Indian Summer’, ou rouge vif ‘Stromboli’ du plus bel effet dans un jardin.
Pleines d’ardeur, ses tiges s’accrochent toutes seules à tout ce qui est à leur portée, transformant en peu de temps le moindre support, en tableau luxuriant. Elle est idéale pour habiller murs, pergolas et clôtures ou grimper à l’assaut d’un arbre.
Cette liane volubile aux allures exotiques est à facile à cultiver en climat doux ou en bord de mer, bien qu’elle résiste à de courtes périodes de gel, jusqu’à -10°C en moyenne, parfois bien davantage pour peu qu’elle soit exposée au sud et paillée en hiver.
Elle s’adapte à tous les sols pas trop secs et demande vraiment peu d’entretien, ne craignant que les fortes gelées.
De la bouture à la taille de la Bignone, découvrez cette belle fleur grimpante qui séduit par son originalité e sa floribondité !
Campsis tagliabuana ‘Tracamp’ (‘Orangeade’)/Campsis grandiflora/Campsis ‘Mme Galen’/Campsis radicans ‘Judy’

Floraison

Feuillage
Port
Floraison
Feuillage
Botanique





Avis
Il n’y a pas encore d’avis.